Projets

Notre commune possède 9 stations d’épurations pour assurer l’assainissement collectif du bourg et de 7 villages, ce qui pour une commune de notre taille représente un nombre élevé, et s’accompagne de frais d’entretien importants.

En 2003, la commune a établi une carte définissant les villages soumis à l’assainissement collectif qui prévoyait d’en couvrir 13 en plus du bourg, et donc de créer 6 stations supplémentaires. A cette époque, l’assainissement collectif était très fortement préconisé par les politiques publiques, et les subventions en vigueur permettaient d’envisager un plan aussi ambitieux.
Au vu des évolutions des règlementations et des politiques publiques qui préconisent maintenant un retour à l’assainissement individuel, la commune a procédé à la révision de son zonage d’assainissement en 2022, et a choisi de sortir 4 villages du zonage d’assainissement collectif : La Martinie, Lachaud, Le Clos Bourru, et Les Jarosses, ainsi qu’une partie de La Boissonnie. Au vu des contraintes particulières que présentent les villages de La Jaurie et du Maisonniaud, la commune a fait le choix de les conserver dans le zonage d’assainissement collectif. Pour l’année 2023, la commune se penche sur le village de La Jaurie.
Ce village un peu particulier possède déjà un réseau unitaire. Certaines habitations sont situées à flanc de terrain en surplomb, et les parcelles associées sont trop petites pour recevoir un assainissement individuel, sinon à des conditions particulièrement onéreuses. La commune a donc décidé de réaliser une station d’épuration malgré la décision de non subventionnement de la part
de l’Agence de l’eau Adour-Garonne qui gère notre secteur. Le réseau existant reste en place, les raccordements également. La commune doit faire l’achat d’une parcelle pour installer une filière de traitement adaptée.

Le Conseil Départemental a accordé une subvention à hauteur de 40 390 € d’une dépense estimée à 115 366.50 € HT lors de la première étude pour la réalisation de ce projet.
L’avant-projet a été réalisé, et les prochaines étapes sont les suivantes :

• Acquisition de parcelles pour implanter la station ; l’intégration des biens de section de La Jaurie à cet effet a été demandé à la Préfecture
• Choix d’un bureau d’étude pour accompagner le projet
• Passation d’un marché public pour choisir une entreprise qui réalisera les travaux
• Et enfin, réalisation des travaux.

La commune espère que les travaux commenceront en 2023 pour terminer en 2024.

Le Parc Naturel Régional Périgord-Limousin mène sur son territoire un projet de labellisation Réserve Internationale de Ciel Etoilé, qui nécessite de régir les règles concernant l’éclairage public selon des zones définies dans le projet. Outre la possibilité d’admirer les étoiles qui constitue un privilège des zones rurales, la réduction de la pollution lumineuse a d’autres effets bénéfiques pour la biodiversité et la santé humaine, et concorde avec les politiques de sobriété énergétique.

Notre commune a décidé d’adhérer à ce projet en tant que « zone tampon », ce qui implique principalement :

• L’extinction de l’éclairage public de 22h à 6h30, qui a déjà été décidée par le Conseil Municipal, mais les équipements vieillissants posent des difficultés techniques à la mise en place.
• Le remplacement des têtes des lampadaires par des luminaires à éclairage dirigé avec des ampoules LED basse température et basse consommation

Ainsi, le remplacement des lanternes du bourg est d’actualité, d’autant plus que le parc d’éclairage public est assez ancien et aurait nécessité un remplacement dans les prochaines années. Une première estimation du projet le porte à environ 66 000 € HT, mais la commune espère obtenir 80% de subventions.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur ce projet, vous pouvez consulter le site du PNR :

• Parc National du Périgord

Le lavoir de la commune, situé à proximité de la Fontaine miraculeuse Saint-Pierre Saint-Paul récemment restaurée et d’un circuit de randonnée, en fait un point d’intérêt touristique, que la création d’un cheminement piéton permettra d’exploiter à sa juste valeur.

La commune mène un projet en deux phases d'aménagement d'un circuit touristique qui relierait le cimetière, les fontaines à dévotion, et le site des Planches. La première phase, qui consiste en la restauration du lavoir et l'aménagement du cimetière, est lancée :

• La reconstitution d’époque de l’endroit où exerçaient les lavandières, notamment la maçonnerie et le bardage de l'abri, sont maintenant terminés. Le projet aura coûté 31 678.08 € TTC, et aura pu être réalisé grâce aux cofinancements du Conseil Départemental de la Haute-Vienne, qui a accordé une subvention de 13 640 €, et de l'Etat, qui a accordé une subvention au titre de la DETR de 6 470 €. Les travaux ont été réalisés par les entreprises SARL MERLE JP et EPINEUX DEBROUSSAILLAGE
• Le goudronnage des deux allées supérieures du cimetière est programmé pour la fin d'été 2023. Ce projet, pour lequel un devis de la société EURL MERLE a été retenu pour un montant de 21 828 € TTC est également cofinancé par le Conseil Départemental à hauteur de 6870 €, et par l'Etat au titre de la DETR à hauteur de 4 472.50 €

La deuxième phase du projet est encore à l'étude, notamment en collaboration avec le FREDON Nouvelle-Aquitaine, pour un aménagement paysager et de gestion des eaux de ruissellement autour du lavoir, ainsi qu'un plan de gestion écologique et durable du cimetière via sa végétalisation contrôlée.

 

La rue Toquepierre rejoint la place de l’Église par la rue du Val de Tardoire. La rue étant délabrée, étroite et plutôt dangereuse, la municipalité a procédé à sa réfection fin 2022, et en a profité pour la sécuriser en ajoutant des trottoirs de chaque côté, ce qui permettra aussi de végétaliser les murs de soutènement. La rue est passé à sens unique, ouverte seulement dans le sens descendant.

Les travaux ont été réalisés par l'entreprise EURL MERLE pour un montant de 23 559 € TTC.

La commune a pu mener ce projet grâce au cofinancement du Conseil Départemental de la Haute-Vienne qui a accordé une subvention de 8 050 €.

Afin de sécuriser les réseaux électriques et téléphoniques et de réduire la pollution visuelle au village de Lachaud, le Syndicat Energies Haute-Vienne (SEHV) et la commune ont décidé de les enfouir. Le SEHV a dirigé les travaux et en assure le coût financier, mis à part les frais relatifs à la conservation du candélabre, qui restent à la charge de la commune, pour un montant de 3574.23 € TTC. Le Conseil Départemental de la Haute-Vienne a attribué une subvention à la commune à hauteur de 50% du coût HT, soit 1489.26 €.

L'entreprise BATIFOIX a été retenue pour les travaux.

Le chantier, commencé en novembre 2022, a été terminé en juillet 2023.

Dans le cadre de la politique de gestion "Zéro Phyto" des espaces publics, la commune a repensé son aménagement du cimetière. Le plan de gestion répond à des objectifs de développement durable et d'entretien raisonné, afin d'en faire un espace esthétique, agréable et fonctionnel.

A la fin de l'année 2023, les deux allées principales ont été goudronnées pour permettre le passage des véhicules funéraires et des personnes à mobilité réduite ; le projet a été financé grâce aux subventions du Conseil Départemental de la Haute-Vienne et de l'Etat via la Dotation d'Equipement aux Territoires Ruraux.

 

Un essai d'engazonnement des allées transverses a été initié à l'automne 2023, et se trouve concluant. La commune procède maintenant à la végétalisation de l'ensemble du cimetière, c'est à dire à l'engazonnement des parties accessibles, et le fleurissement des entretombes.

La végétalisation du cimetière permet de répondre aux objectifs fixés :

• > l'engazonnement permet d'efficacement contrôler le ruissellement des eaux pluviales, qui cause d'importantes dégradations en raison de la pente forte du cimetière
• > le choix des essences florales a été pensé pour permettre un entretien simple et moins chronophage : un gazon couvrant à pousse lente qui empêche la pousse des mauvaises herbes, et des fleurs qui ne nécessitent pas d'entretien
• > la végétalisation est un aménagement esthétique qui favorise la biodiversité

Le groupe de bénévoles "Les Mains Vertes" a participé avec les agents techniques à la mise en place de la végétalisation, et nous les en remercions.

Dans le cadre de sa politique de sobriété énergétique et d’entretien du patrimoine communal, la commune de CHAMPAGNAC-LA-RIVIERE a procédé en 2022 au remplacement du sas d’entrée de la salle polyvalente. Nous poursuivons dans cette voie et avons remplacé les trois fenêtres des sanitaires de la salle polyvalente, ainsi que les deux fenêtres des toilettes publics attenantes. Les menuiseries actuelles, vieillissantes et dégradées, présentent un simple vitrage, qui sera remplacé par un double-vitrage. 

Les travaux ont été réalisés en avril 2024 par l'entreprise SARL AMDL pour un montant de 3471.46 € TTC.

L'opération a été rendu possible par le financement du Conseil Départemental de la Haute-Vienne pour un montant de 810.00 € et de l'Etat au titre de la DETR pour un montant de 1178.88 €.

Les travaux sur le système de chauffage collectif qui alimente l’école, la Mairie, la salle des fêtes et un logement communal, ainsi que sur la plomberie de l'école touchent à leur fin. La chaufferie, installée en 2008, a fait l'objet d'une série de travaux de remise en état et d'améliorations sur les trois dernières années, et les lavabos et la douche de l'école ont été remplacés. 

Objectif du projet : 

Le projet est axé sur deux objectifs clefs : la sécurisation du système d’eau chaude sanitaire, et les économies d’énergie et du matériel de la chaufferie (chaudière, accélérateurs…). 

Les économies d’énergie seront réalisées via l’installation du ballon tampon qui réduira la fréquence de mise en route de la chaudière bois, via l’installation d’une régulation du système de chauffage qui permettra en amont de contrôler la température des salles de classes et des bâtiments de la commune, et via le calorifugeage des réseaux (l'existant étant dégradé et partiellement incomplet) pour limiter les déperditions de chaleur. Enfin, la mise en place d’une solution de production d’eau chaude sanitaire électrique viable permettra de ne plus recourir à la chaudière fioul, qui sera reléguée à son rôle premier de chaudière de secours – elle prend le relais en cas de panne de la chaudière bois. .

Pour ce qui est de la sécurité, le point pivot du projet est la gestion de la température de l’eau chaude sanitaire, bien que des améliorations de sécurité du système de chauffage soient également prévues sur le réseau. Concernant les sanitaires notamment, l’objectif poursuivi est la sécurisation de l’utilisation autonome des lavabos pour le lavage des mains des enfants par la régulation en amont de la température de l’eau.

Description des travaux :

L'absence de ballon tampon en sortie de la chaudière à plaquette bois (d’une puissance de 140 KW) entraînait plusieurs problème :

-          L’eau chaude qui arrive dans la sous-station, qui distribue l'eau chaude dans les réseaux de chauffage et les réseaux d'eau chaude sanitaire pour tous les bâtiments, avoisinait les 100 °C, au lieu des 80 °C prévus. Les mitigeurs installés pour l’eau chaude sanitaire ne parvenaient pas à compenser. 

-          La chaudière bois se met en route plusieurs fois par heure (cycles courts), ce qui entraine une surconsommation de plaquettes et une usure prématurée des équipements, menant à des pannes régulières

-          Un ballon électrique situé en amont sur le circuit d’eau chaude sanitaire est censé prendre le relais de la production d’eau chaude lors de la période estivale, durant l’arrêt de la chaufferie. Il est alimenté par l’eau de la chaufferie, et en raison de la température trop élevée la résistance est systématiquement détériorée malgré les réparations et remplacements. C’est depuis plusieurs années la chaudière fioul qui assure la production d’eau chaude en période estivale. 

L’installation d’un ballon tampon dimensionné correctement (2300L) en sortie de chaudière constitue donc l'essentiel du projet initial, dans le but d'améliorer la sécurité, de diminuer la consommation d’énergie et de prolonger la durée de vie des matériels. 

Le circuit entre la chaufferie et la sous-station a dû être modifié en conséquence, et a fait l'objet d’améliorations de sécurité. 

Le mitigeur qui régule la température de l’eau chaude de la douche et des lavabos pour le lavage des mains des enfants était défaillant, et a été remplacé. Un mitigeur supplémentaire a été installé pour éviter tout risque, même en cas d'arrivée d'eau dont la température dépasse la température prévue.

L'ensemble du réseau de chauffage existant a été calorifugé pour éviter les pertes de chaleur.

Par ailleurs, le système de régulation de la sous-station de l’école (qui délivre l’eau chaude sanitaire et alimente les circuits de chauffage des bâtiments) était insuffisant et en grande partie non fonctionnel : l’installation d’un système de régulation approprié permettra de réguler la température dans les classes, et de limiter la demande d’eau chaude à la chaudière au strict minimum. Le remplacement du préparateur d’eau chaude sanitaire classique de la sous-station par un préparateur approprié permettra de pallier les risques de surchauffe et assurera que la température de l’eau chaude sanitaire produite ne dépasse pas les 50 °C ; ce type de ballon est également prévu pour résister aux températures trop élevées, et pourra donc assurer la production en période estivale sans risque de détérioration en période de chauffe, et ne nécessite pas de modification du circuit existant.

Les lavabos collectifs ainsi que la douche de la salle de repos de notre école maternelle présentaient des signes d’obsolescence : émail abîmé, fuites et réparations nécessaires de plus en plus régulières, décollage du parement… ainsi qu’une défaillance du mitigeur censé réguler la température à un maximum de 38° C. Le lavabo de la salle de classe datant de la même époque et présentant les mêmes signes d’obsolescence, a également était remplacé. 

Travaux supplémentaires

Outre le projet initial d'installation d'un ballon tampon, des travaux supplémentaires ont dû être menés sur plusieurs éléments du système de chauffage : la chaudière bois, la chaudière fioul, le silo à copeaux, le système qui amène les copeaux du silo à la chaudière et les réseaux de chauffage.

Concernant la chaudière à plaquettes de bois : le foyer en briques réfractaires, dégradé par le temps, a été refait ; la sonde lambda a été remplacée.

NB : Même si la chaudière tolère les cycles courts (comme la plupart des chaudières de sa génération), sa durée de vie va être prolongée par le ballon tampon qui lui évitera les cycles courts. Malgré son âge, la chaudière est en bon état et devrait fonctionner encore quelques années. L'ajout d'un ballon tampon est d'autant plus intéressant qu'il sera absolument nécessaire lors du futur remplacement de la chaudière, les chaudières actuelles, plus efficientes, ne pouvant pas fonctionner en cycles courts. 

Chaudière à fioul : remplacement de la carte de contrôle et de la pompe.

Réseaux de chauffage : Remplacement d'un accélérateur, ajout et remplacement de robinets thermostatiques (sans quoi la régulation aurait été inefficace), remplacement d'un vase d'expansion (l'existant étant inadapté au nouveau système), remplacement d'une partie du réseau dégradée, suppression de 4 vannes 4 voies obsolètes (héritée d'une ancienne configuration du réseau, elles n'avaient plus d'utilité aujourd'hui et se dégradent bien plus rapidement que les réseaux raccordés en direct, 3 d'entre elles présentaient déjà des signes de fuite minimes), et enfin ajout de vannes d'isolation et de robinets de vidange pour faciliter les interventions ultérieures.

Le silo à copeaux présentaient d'importantes infiltrations d'eau, saturant les copeaux d'humidité, ce qui entraine à la fois une surconsommation de plaquettes et une perte d'efficacité énergétique, et des pannes et casses sur le système qui entraine les copeaux du silo à la chaudière. L'étanchéité du silo devrait se faire par l'extérieur du côté où le silo est enterré, mais les travaux auraient été assez importants (outre les travaux d'étanchéité qui sont importants, il aurait été nécessaire de casser le goudron devant la salle des fêtes, déplacer un gros volume de terre pour arriver suffisamment profond, refaire la pente et le caniveau). La commune a fait le choix d'un "système D", effectué par les agents techniques : une bache rigide sépare les copeaux des murs et du sol du silo, et l'eau circule dans un lit de gravier au sol jusqu'au point bas du silo où une conduite jusqu'au réseau d'eaux pluviales a été installée. Si à l'usage ce système s'avère défaillant ou que les infiltrations dégradent le silo, il sera nécessaire d'envisager de mener les travaux d'étanchéité.

Le système qui entraine les copeaux du silo vers la chaudière est constitué d'une vis sans fin et de grandes pales qui brassent l'ensemble des copeaux et les amènent jusqu'à la vis. La transmission du moteur aux pales présente une usure relativement rapide des pièces, et le problème est accentué par l'humidité qui rend les poussières de copeaux très compacts, la vis sans fin et les pales qui déplacent les copeaux se retrouvent à forcer beaucoup plus. De multiples réparations ont été effectuées sur différentes pièces (moteur, palliers, axe), mais suite à la casse de l'axe un nouveau système, plus tolérant aux torsions et qui devrait éviter l'usure prématurée de ses composants, va prochainement être mis en place.

 

Financement

La société ETS R. CAMP a réalisé tous les travaux relatifs au système et au réseau de chauffage, ainsi que les interventions sur les deux chaudières (excepté la réfection du foyer de la chaudière bois), pour un total de 35 005.65 € TTC.

La réfection du foyer en briques réfractaires de la chaudière bois a été réalisé par la société HARGASSNER pour un total de 2247.11 € TTC

Le calorifugeage des tuyaux a été effectué par la société ECO-CALL et a été entièrement financé par les Certificats d'Economie d'Energie.

Le remplacement des lavabos et de la douche a été effectué par la société ABCONFORT pour un total de 7 924.01 € TTC.

Les interventions sur le silo et le système qui amène les copeaux à la chaudière ont été réalisées en partie en régie et en partie par la société MD USINAGE ; le montant final sera connu après l'installation du nouveau système de transmission des pales.

 

Les travaux ont pû être financés grâce à l'octroi de subvention par l'Etat au titre de :

- la Dotation d'Equipement des Territoires Ruraux (DETR) : 8 296.34 € soit 35% du montant du projet initial

- la Dotation de Soutien à l'Investissement Local (DSIL) : 5 000.00 € soit 21.09% du montant du projet initial

 

Dans le cadre de sa politique de sobriété énergétique et d’entretien du patrimoine communal, la commune de CHAMPAGNAC-LA-RIVIERE mène annuellement un programme de rénovation des bâtiments communaux.

La peinture des menuiseries du restaurant scolaire et de la boulangerie étant fortement dégradée,  elles ont été choisies pour le programme de rénovation 2024.Les travaux ont été effectués par l'entreprise Alain CHAPUT pour un montant de 3102.00 € HT soit 3722.40 € TTC.

Par ailleurs, la commune a décidé d'agir pour réduire le bruit à la cantine scolaire. En effet, les matières couvrant les murs sont fortement réverbérantes. L’isolation phonique de la salle est inexistante, le bruit des voix, des couverts, du mobilier provoque des nuisances sonores continues et quotidiennes. Les enfants sont plus agités et le personnel doit systématiquement hausser la voix pour se faire entendre.

L’agent préventeur du Centre de Gestion de la Haute-Vienne a été sollicité pour évaluer le niveau de nuisance sonore. Ses conclusions confirment que le degré du bruit, même s’il n’atteint pas le premier seuil rendant obligatoire l’action de prévention de l’employeur, engendre fatigue et pénibilité.

En accord avec les préconisations de l’agent préventeur, nous avons décidé d’installer des panneaux de réduction sonore placés stratégiquement : 4 au plafond, 5 aux murs. Les panneaux acoustiques ont été préférés à la mousse acoustique, plus économique, en raison de leur facilité de nettoyage, essentielle dans un restaurant scolaire. 

Les panneaux ont été commandés à l'entreprise ISERMATIC SYSTEMES pour un montant de 3030.20 € HT soit 3636.24 € TTC.  L'installation a été effectuée en régie par les agents techniques.

Ces opérations ont été cofinancées par le département de la Haute-Vienne et l'Etat au titre de la Dotation d'Equipement des Territoires Ruraux.

Pour la rénovation des menuiseries de la boulangerie, le Conseil Départemental a accordé une subvention de 500.00 € (soit 20% du montant prévisionnel) au titre du programme de maintien des services nécessaires à la population.

Pour la rénovation du restaurant scolaire (menuiseries et isolation phonique), le Conseil Départemental a accordé une subvention de 1200.00 € (soit 30% du montant prévisionnel) au titre des Contrats Territoriaux Départementaux.

L'Etat a accordé une subvention de 2 546.28 € sur une opération groupée comprenant la rénovation des menuiseries de la cantine scolaire, de la boulangerie et de la salle des fêtes, soit 40 % du montant prévisionnel.

 

La refonte de l'adressage de la commune, initiée début 2023, est en place depuis janvier 2025.

La Base Adresse Nationale, outil de référence pour les services publics, les services de secours, les fournisseurs d'énergie ou d'accès internet et à terme pour les opérateurs privés (Google Maps par exemple) a été déployée par l'Etat en 2023. Les communes avaient pour rôle de mettre en conformité leurs adresses avec les directives nationales, corriger les erreurs d'adressage, et alimenter les bases d'adresses locales qui fournissent les données à la BAN. 

La commune a établi en janvier 2023 un contrat avec La Poste pour réviser son adressage et le mettre en conformité. Après un long travail de recherches des erreurs d'adressage, et d'études au cas par cas des 520 adresses de la commune, le Conseil Municipal a acté le 29 janvier 2024 les changements d'adresses sur la commune, avec une centaine d'habitations impactées (changement de dénomination de rue ou de numéro, voire les deux). 

La Poste a positionné les points GPS en correspondance avec les adresses de la commune, y compris pour les adresses qui n'ont pas été modifiée, et a fourni le fichier intégré à la BAL. 

La signalétique correspondante a été installée par les agents techniques :

Lieux dits : Tamisac, Grateloube, le Poteau, la Betoulle, Le Bos du Mas

Voies: Route de Brie, Rue Chapelle de la Boissonnie, Rue Puits de la Boissonnie, Rue Fontaine de la Boissonnie, Chemin de Lascaux, Route de Dournazac, Route de Tamisac

Les habitants ont reçu des courriers avec des attestations de leur nouvelle adresse, et les plaques de numéro ont été distribuées par les élus ou retirées en Mairie ; c'est aux habitants de les installer. 

Financement :

La Poste : Mise en place de la BAL et positionnement des points GPS : 1524.00 € HT

Direct Signalétique et ILP Laser : fournitures des plaques de rues, des panneaux de lieux-dits, des poteaux et fixation : 2757.07 € HT

Pose en régie des panneaux et plaques, enlèvement des anciens panneaux et plaques, ajout ou déplacement de poteaux : 22h consacrées, soit une dépense évaluée à 428.68 €

Ce projet a pu être réalisé grâce aux co-financements de l'Etat au titre de la DETR et au Conseil Départemental au titre des CTD : 

DETR : 30% d'une dépense initialement évaluée à 3 530.43 €, soit 1 059.13 €

CTD : 30% d'une dépense initialement évaluée à 3600.00 €, soit 1 080.00 €